Les 3 troubles du cycle menstruel les plus fréquents
Un cycle menstruel régulier est le miroir de la santé de chaque femme. Cela fait bien longtemps que l’affirmation disant que les menstruations sont quelque chose dont la femme devrait avoir honte et/ou, pire, une raison de se détester aurait dû disparaître. Il est vrai que les menstruations et certaines parties du cycle ne sont pas toujours agréables, mais si la femme comprend pourquoi elle se sent comme elle se sent dans certaines phases de son cycle, elle pourra tirer le maximum de chacune d’entre elles. Malheureusement, en raison de la période mouvementée et pleine de stress dans laquelle nous vivons de nos jours, on observe de plus en plus souvent que le corps de la femme est tellement épuisé que cela a un impact sur le cycle en lui-même. Ci-dessous, vous trouverez les trois troubles les plus fréquents que peuvent rencontrer les femmes et les jeunes filles.
N° 1 – Anovulation
L’ovulation est la partie du cycle durant laquelle la femme a le plus de chance de tomber enceinte. L’anovulation signifie qu’aucune ovulation n’a lieu. La femme peut ne pas s’en rendre compte car elle aura malgré tout des saignements menstruels. L’équilibre hormonal est cependant perturbé, l’ovule ne mûrit pas dans l’ovaire et la femme ne peut donc pas tomber enceinte. Si cette situation perdure et que le problème n’est pas détecté, cela peut mener à une infertilité. Dans le deuxième cas, l’omission ou une fréquente irrégularité des menstruations devraient être des signes alarmants. Cela peut aussi signaler une anovulation. En cas d’irrégularité du cycle sur le long terme, il est conseillé de rendre visite à un gynécologue qui pourra diagnostiquer les problèmes à temps.
N° 2 – PCOS
Cette abréviation cache une autre affection qui a un impact négatif sur la fertilité féminine. Le PCOS ou le syndrome des ovaires polykystiques fait partie des troubles de fertilité les plus courants. La plupart des femmes et des jeunes filles ne savent probablement pas qu’elles en souffrent, les symptômes sont très peu clairs et passent souvent inaperçus. C’est pour cela que ce problème ne se résout généralement qu’au moment où la femme n’arrive pas à tomber enceinte. Parmi les symptômes, on trouvera l’absence de menstruations (aménorrhée), des menstruations irrégulières, l’acné, la chute de cheveux, un déséquilibre hormonal, une dépression, de l’anxiété, une obésité dans la région abdominale. Le PCOS est très difficile à diagnostiquer, une échographie ne suffit pas. Il est important de procéder à des tests sanguins qui montreront la quantité d’hormones. Un taux élevé d’androgènes, des hormones sexuelles masculines, est un signe de présence d’un PCOS. Malgré l’importante quantité d’informations qu’on peut trouver un peu partout autour de nous, le PCOS est encore et toujours un thème qui reste inexploré et un thème qui suscite encore un grand nombre de questions. Son apparition est liée à la génétique, à l’obésité et à la résistance à l’insuline. Chaque femme développe des symptômes différents et jusqu’à présent, aucun médicament universel n’existe. Certains remèdes bien connus peuvent cependant aider – consommer des aliments de qualité riches en nutriments, faire de l’exercice, éliminer le stress, faire du yoga hormonal. Les massages et l’acuponcture méritent également d’être essayés.
N° 3 – Aménorrhée secondaire
Derrière ces termes se cache un des troubles du cycle qui est le plus sous-estimé. De nombreuses jeunes filles, principalement à l’adolescence, souffrent d’aménorrhée secondaire, soit une interruption des menstruations. Dans la plupart de cas, le coupable est l’envie d’avoir un corps élancé et parfait. La faible quantité de nourriture consommée, combinée à de fréquentes séances d’exercices très intensifs, font que la jeune fille se retrouve avec un important déficit calorique. Face à un déficit drastique et de longue durée, le corps de la femme n’a plus assez d’énergie et limite certaines fonctions qui ne sont pas nécessaires à sa survie. Les menstruations font par exemple partie de ces fonctions. Au commencement, du point de vue des jeunes filles, l’absence de menstruations peut sembler à première vue être une victoire, mais c’est malheureusement tout le contraire. Elles risquent en effet de gros problèmes en termes de santé hormonale. Faire revenir les menstruations est très compliqué et cela nécessite beaucoup de temps, d’efforts et de volonté. C’est pour cela qu’il vaut mieux ne pas jouer avec le feu. À cette période de leur vie, les jeunes filles continuent de se développer et elles ont besoin de suffisamment d’énergie. Si, malgré tout, elles ont le besoin impulsif de réduire leur poids, il faudra qu’elles consultent un spécialiste en nutrition qui leur proposera un planning nutritionnel adapté et qui ne mettra pas leur santé hormonale en danger.
Bien que les troubles du cycle ne semblent pas être un problème à un jeune âge, ils peuvent faire de gros dégâts à long terme. Le cycle menstruel est très important pour le corps de la femme et ses anomalies et troubles doivent être traités le plus rapidement possible avec l’aide et les conseils d’un gynécologue.
*Ce texte est traduit de l'original tchèque en langue française par l'Agence MARVEL, s. r. o.