Qu’est-ce qui se cache derrière l’abréviation FIV ?
À l’heure actuelle, près de 20 % des couples rencontrent des problèmes pour procréer. Cela est dû à de nombreux facteurs parmi lesquels on retrouve un âge avancé, des problèmes physiologiques, un niveau de stress élevé ou encore, un mode de vie malsain. Si une femme n’arrive pas à tomber enceinte après une année de tentatives, il serait bien qu’elle se rende dans un centre de FIV. Mais que signifie l’abréviation FIV et que pouvez-vous attendre d’une visite dans une clinique de FIV ?
Que signifie l’abréviation FIV ?
Derrière ces trois lettres, on trouve le terme « Fécondation in vitro ». Il s’agit donc d’une fécondation extracorporelle et d’une des méthodes de procréation assistée. Pour que vous puissiez vous faire une meilleure idée de ce dont il s’agit et pour utiliser un terme laïque, vous avez certainement déjà entendu parler des « bébés éprouvettes ». Cette méthode, c’est cependant beaucoup plus que cela. C’est un processus très intime et très personnel qui peut être psychiquement exigeant pour le couple. Il est donc bon de savoir à l’avance à quoi se préparer.
Le taux de réussite d’une FIV
Au plus tôt un couple décide d’agir, au plus les chances de succès seront élevées. L’âge de la femme, soit plus précisément l’âge de ses ovules, joue ici un rôle très important. À moins de 35 ans, le taux de réussite de la FIV est d’un peu moins de 20 %, entre 35 à 39 ans, il est d’un peu moins de 14 % et au-delà de 40 ans, il sera seulement de 4 %. Si une femme envisage de tomber enceinte de manière tardive, nous lui recommanderions de s’intéresser à la méthode de la congélation des ovocytes et de faire congeler ses ovules. En effet, à un âge avancé, ses ovules pourraient ne plus être suffisamment fécondables.
Déroulement d’une FIV
Lors de la première étape, qui est absolument cruciale, il faut que les deux membres du couple se mettent d’accord sur le fait qu’ils souhaitent se faire aider par un expert. Ce n’est pas toujours une chose facile et ils devraient communiquer et s’apporter un soutien mutuel afin de prendre cette décision ensemble. Dès que cela sera fait, ils prendront contact avec la clinique par le biais du formulaire de contact et ils organiseront leur première visite. Cette première visite consiste généralement en une consultation, une prise de connaissance mutuelle et une recommandation de la procédure appropriée. Le couple engrangera de nombreuses informations et il devra ensuite se donner suffisamment de temps pour les traiter. La clinique doit être là pour leur apporter son soutien et pour être disponible pour répondre à toutes leurs questions. Dès que la décision de subir une FIV aura été prise, la procédure en elle-même pourra commencer.
Au début, les deux membres du couple, soit aussi bien l’homme que la femme, doivent se prêter à divers examens. Chez la femme, il s’agira généralement d’un examen hormonal au cours duquel des troubles des menstruations ou des troubles de l’ovulation pourront être mis à jour. Le deuxième examen important concerne les ovaires et l’utérus. Cet examen est réalisé par échographie. Les femmes devront peut-être aussi subir des examens génétiques ou immunologiques, mais tout dépendra de ce qui aura été convenu avec le médecin. Pour ce qui est des hommes, ils subiront ce qu’on appelle un spermogramme. Le sperme est examiné en détails au microscope – on analysera l’aspect, le nombre et la mobilité du sperme. Un examen des testicules, un examen de la prostate ou un examen génétique seront parfois nécessaires. Comme dans le cas des femmes, ces tests dépendront toujours de ce qui aura été convenu et recommandé par le médecin.
L’étape suivante est la stimulation des ovaires et le prélèvement des ovocytes. Habituellement, il est nécessaire de prélever en une fois plusieurs ovocytes matures. C’est pour cela qu’un traitement hormonal est utilisé pour cette stimulation. Les hormones sont appliquées à l’aide d’une fine aiguille. Il n’y a rien à craindre, les aiguilles sont petites, fines et les infirmières de la clinique vous expliqueront comment procéder. Dans le courant de la stimulation hormonale, la femme doit faire une échographie permettant de surveiller les ovocytes et de déterminer le moment où ils seront prêts à être prélevés. Le prélèvement des ovocytes est réalisé sous anesthésie générale. Lors de cette opération, du liquide folliculaire, servant à protéger les ovocytes, sera également prélevé.
Vient ensuite le prélèvement de sperme. D’habitude, les spermatozoïdes sont prélevés le même jour que la fécondation in vitro. L’homme reçoit un récipient à la clinique et il se masturbe pour recueillir son sperme.
Une fois les prélèvements terminés, les ovocytes sont fécondés en laboratoire avec le sperme de l’homme et ils sont ensuite surveillés. En général, 1 à 2 embryons sont prélevés au cours d’un cycle. Les embryons prêts sont ensuite introduits, sous contrôle, dans l’utérus. Cette procédure est appelée un transfert d’embryons, elle ne prend que 10 minutes et elle est absolument indolore.
Il faut ensuite de la patience et être confiant dans le succès. Tout ne fonctionne pas toujours du premier coup, mais cela ne doit pas vous décourager. Il n’est pas exceptionnel que la procédure réussisse à la deuxième ou à la troisième tentative. Il est important de croire et de ne pas abandonner. Les médecins de la clinique GYNEM feront tout leur possible pour remplir leur mission qui consiste à fonder des familles.
*Ce texte est traduit de l'original tchèque en langue française par l'Agence MARVEL, s. r. o.